12 mai 2008
1
12
/05
/mai
/2008
08:00
Lendemains insipides
Lendemains futurs et insipides
Successeurs d’un passé intrépide ;
Séparés par la mort, stupide,
Ton trépas fut pour moi trop rapide.
Les larmes de tes yeux sur ton visage
Sont venues humecter mon paysage
Comme des ondées de pluies acides,
Dévastant sournoisement nos forêts placides...
Les silences éclatants de nos rêves, de nos songes
Sont devenus pour moi d’effrayants mensonges...
Longues nuits mornes et livides
Dans ce vaste et froid lit vide
Où le ciel de mes longues nuits
S’obscurcit des nuages de l’ennui...
Longues nuits mornes et livides
Dans ce vaste et froid lit vide
Encore teinté de nos voluptés conjugales
Seul témoin de nos plus belles nuits nuptiales...
©René P. (p0ete21@voila.fr) Semur en Auxois, le 22 mai 1996
24 juillet 2006
1
24
/07
/juillet
/2006
00:00
S ’il était une femme
S’il était une femme que j’aurais voulu plus heureuse, C’est bien toi, Nicole, que le travail ne rendait pas peureuse.
S’il était une femme qui méritait plus de bonheur,
C’est bien toi, Nicole, que j’aimais de tout mon cœur ...
S’il était une femme qui méritait encore de vivre,
C’est bien toi , Nicole , que j’aimais à en être ivre.
S’il était une femme qui méritait plus que tout, mon Amour,
C’est bien toi, Nicole , ma femme que j’aimerais toujours .
S’il est une femme pour qui je pleure
C’est bien toi Nicole, pour qui la vie ne fut qu’un leurre
S’il était une femme que j’adorais tant,
C’est bien toi, Nicole, qui m’offrit mes enfants
©René P.( p0ete21@tiscali.fr )Semur en Auxois, 24 août 1995
1 février 2006
3
01
/02
/février
/2006
00:00
FECOND POLLEN
Dans la moiteur des nuits, Fécond, j’ai déposé mon pollen
Rompant le rêve ou l’ennui,
Sur ton pistil, à perdre haleine.
Dans un furieux corps à corps Tel le ressac violent sur la falaise,
Tu frémissais de tout ton corps
Et de bonheur, sommes pâmés d’aise.
Dans le frémissement d’un baiser, Dans notre étreinte charnelle,
Ta soif d’amour je suis venu apaiser ;
Coutume immuable et éternelle...
Trop tard vers moi tu es venue, Bien trop tôt tu es repartie...
Comme la vérité je t’ai aimée, nue
Mais nous était compté le temps imparti
©René P.( poete21) Semur en Auxois, 19 avril 1996
17 octobre 2005
1
17
/10
/octobre
/2005
00:00
NOUS Nous revendiquions le droit à la différence, Pas celui de mourir dans l’indifférence... Nous redoutions tant toutes interférences Dans notre vie privée, toute ingérence. Nous revendiquions le droit d’être citoyens de France, Pas celui de finir dans la misère et la souffrance... Nous revendiquions le droit de vivre en confiance, Pas celui de vivre dans la suspicion et la défiance... Nous revendiquions le droit aux lendemains qui chantent, Pas celui du désespoir et d’un futur qui déchante... Nous revendiquions le droit de vivre dans l’insouciance Pas celui des affres de la bêtise et de l’inconscience... Nous revendiquions pour vivre, des minimums indispensables Loin des soucis, des turpitudes et de l’impensable... En fait, que revendiquions-nous vraiment ? ... Rien de plus que ce qui nous était dû... Simplement... Des droits universels imprescriptibles, naturels, inaliénables, Pas de luxe... Rien que de l’utile plus que l’agréable ; N’inspirer ni la pitié, ni la jalousie, ni l’envie : Le plus simplement du monde, ensemble, rester en vie ! ... ©René P.(p0ete21@tiscali.fr) Semur en Auxois 10 juin 1996 |
10 octobre 2005
1
10
/10
/octobre
/2005
00:00
si...
Si comme dans certains beaux livres M’était donné le pouvoir de te faire revivre
Je te conjuguerai le verbe aimer
Au présent et au futur, mieux qu’au passé...
J’aurais voulu pour toi ce qu’il y a de plus beau
Et voilà que je construis notre tombeau
Quand toutes formes de vie en moi seront éteintes
Que le néant, la mort, sournoisement m’auras atteinte
Quand l’ombre glauque aura remplie mon cœur,
Que j’en aurais fini, que le sort sera vainqueur
Et que mon corps, pour l’éternité sera réduit en cendres,
Dans notre tombeau il faudra me descendre...
© René P. ( p0ete21@tiscali.fr )Semur en Auxois, 13 août 1995
6 octobre 2005
4
06
/10
/octobre
/2005
00:00
AUSTERE FACADE
Derrière une austère façade de pierre
Peut se cacher une énorme sensibilité
Même si l’on peut paraître froid et fier
Il n’en reste pas moins un cœur plein de pitié.
Souvent derrière une allure altière
Peut se cacher un sentiment plein d’amitié
Repoussant toutes idées d’agression et de guerre
Du fond du cœur, aspirant à la fraternité
© René P. Semur en Auxois, 8 août 1995 ( p0ete21@tiscali.fr )
tous droits réservés