FECOND POLLEN
Dans la moiteur des nuits, Fécond, j’ai déposé mon pollen Rompant le rêve ou l’ennui, Sur ton pistil, à perdre haleine. Dans un furieux corps à corps Tel le ressac violent sur la falaise, Tu frémissais de tout ton corps Et de bonheur, sommes pâmés d’aise. Dans le frémissement d’un baiser, Dans notre étreinte charnelle, Ta soif d’amour je suis venu apaiser ; Coutume immuable et éternelle... Trop tard vers moi tu es venue, Bien trop tôt tu es repartie... Comme la vérité je t’ai aimée, nue Mais nous était compté le temps imparti ©René P.( poete21) Semur en Auxois, 19 avril 1996