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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 08:00

Ma poésie, mon rêve

 

 

 

Comme une mosaïque de multiples émaux, 

Je m’efforce d’assembler tous mes mots.

D’un trait de plume et sans emphase,

Je dessine les courbes de mes phrases ...

Telle une gigantesque œuvre de construction,

Je bétonne mes idées avec émotion

Et si j’aime à paufiner mon ouvrage,

Ce n’est pas à la recherche de ce curieux ramage

Issu d’une drôle et curieuse architecture,

Hors d’une quelconque et mièvre quadrature ...

Je ne suis pas de ces conglomérat fermés,

Ni de ces hordes d’intellectuels en mal de pensées

Qui ne se préoccupent que de se masturber le cerveau

Pour reconnaître et apprécier ce qui est beau...

Loin de ma pensée les expressions niaises, en l’air;

Je n’écris pas nécessairement pour leur plaire,

Je ne ressemble en rien à ces érudits prosélytes;

Caste fermée qui se veulent ou s’érigent en élites ...

Hors des sentiers foulés, rebattus et ornièrés

Je me refuse à ressembler à ces hydrocéphales arriérés...

Je ne suis pas , non plus un virtuose de la prosopopée

Et je ne vis ma poésie, mon rêve, que comme une épopée...

Même si je vous semble quelque peu, faire fi de la prosodie,

Ne me reprochez surtout pas d’être né ailleurs qu’en "absurdie" ...

Ce que j’écris de mes drames n’est pas parodie .

Ne m’importunez pas en m’opposant votre prosodie;

Comment écrire ce que ma conscience me dicte

En respectant des règles que d’autres édictent ? ...

Tous droits réservés

©René Poète.

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 08:00

©Photo René Poète
Allez les férus de botanique, a vous de me dire ce que c'est et quelles sont les propriétés

Quand je lève mon vers !...

 

 

 

I

Je lève mon vers à votre santé

  Et je trinque ainsi à l’Humanité

Je boirai ce vers à pleine gorgée

Cette Poésie de mon esprit, regorgée ...

 *

Nous le boirons jusqu’à l’ivresse,

  Nous en exacerberons notre paresse,

Je veux ne m’enivrer que de ce vers

Pour ne plus voir que l’espérance du vert

 *

Accéder à l’ivresse du rêve

  Cette ivresse à vivre sans trêve,

Pour survivre d’autres sentiments.

*

Et je lève mon vers à votre santé

  En vers et contre toutes iniquités ...

Poésie , je ne puis qu’être ton amant ! ...


II

Et mon vers sera le divin calice

  Que je porterai lentement à ma bouche

Sans qu’il sois hypocrisie ou malice

Ce calice que du bout des lèvres je touche ;

 *

Ce calice fait de pétales de roses

  Que j’aurai rempli d’un nectar de rosée

Si je puis m’exprimer ainsi, si j’ose,

La Poésie sera l’avènement ainsi arrosé! ...

 *

Et ce vers qu’ainsi , très haut , je lève ,

  A bout de bras vers les nuages, calmement,

Sera ma seule arme , mon glaive ;


I
l sera le voile qu’ainsi j’enlève

  Pour découvrir la nudité de mes sentiments,

Pour glorifier cette clameur qui en moi s’élève ! ...

 III

 

Ce vers célébrera mon chant de tristesse ;

  Complainte d’un passé qu’elle évoque;

Mais entonnera mon chant d’allégresse

Pour le bonheur et la félicité qu’il invoque ...

Plus qu’une vaine prière de tous les jours,

  Il consacrera la fleur dans le canon du fusil

Il concrétisera une ère nouvelle d’amour

Que l’Humanité aura enfin choisie;

Une ère nouvelle de paix et d’Amour

  En Vers et contre toutes anathèmes;

Poésie, je t’admire, je t’adore, je t’aime ! ...

*

A chacun de mes instants, chacun de mes jours

  Je lève mon vers à celui qui ne sait pas la haine,

A celui qui trime , qui sue, qui doute, qui peine ....

©René P (poete21) ,

 

 

 

Tous droits réservés

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 08:00

Photo Poète21



Au grand jardin de la poésie

 

 

 

 

 

"Je l’aurais voulu si joli

Ce poème en bleu et en rose

Cet instant de rêve et de pause

Dans le tumulte de la vie

Je l’aurais voulu si joli

Mon Amour en qui tout repose

Et que nul ne puisse ni ose

Douter que tu es dans ma vie."

                                                                               
 Jean Ferrat (L’Embellie )

 

 

Au grand jardin de la poésie

  J’y ai pris toute ma place

Pour y cultiver l’Amour et la fantaisie,

Pour que mon cœur ne reste pas de glace .

Faut-il être un homme honnête,

Avec ses idées, avec sa conscience

Pour être un bon , un vrai poète

Sans faiblesse et sans déficience ?

La Poésie est-elle une insolence

Quand nous lui connaissons ses exigences ?

Elle ne devient alors qu’indolence

Quand elle vient dulcifier mon existence.

Dans son unique splendeur ,

Elle sourd du fond de moi-même

Comme une immense clameur ;

Et je l’adresse à tous ceux que j’aime

Comme une insurrection de mon âme

Elle s’étend sur ma couche désertée ;

D’une grande sensibilité elle se réclame

Comme elle s’étale sur mon horizon éclairé

Elle est à la fois chant et complainte .

La Poésie est pour moi un cri du cœur ,

Du même souffle proférée, d’une même plainte

Qui me vient tout droit de l’intérieur

En moi elle résonne comme un roulement de tambour

Elle est mon chant, mon hymne à l’Amour !...

© René Poète. Semur en Auxois

tous droits réservés

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 07:00

 

©photo René Poètetous droits réservés

Les métamorphoses du poète



L
e poète , triste, tente d’exhaler tour à tour
Ce qui de Charybde en Scylla, traduit ses maux, 
Toutes les subtilités et nuances de son Amour; 
Il est un perpétuel assembleur de mots 


I
l puise à la source des mots, sans détours
En redorant sans cesse son utopique césure,
Avec tristesse, gaieté ou moult humour,
Il colmate les brèches de sa vie, les cassures ...
 

 Césure entre le rêve et l’inénarrable réalité,
Trait d’union entre le conscient et l’inconscient,
La Poésie possède-t-elle encore sa douce finalité;
A-t-elle encore le pouvoir de dulcifier à bon escient ? ...
 

 En ce monde dérivant vers une chronique aphasie,
Ce monde de contradictions et d’anamorphose,
Est-il encore une infime place pour la Poésie,
Pour ces moments de rêve aux parfums de roses ? ...


 
Quand le poète élabore ses hémistiches,
Est-ce plus par déraison, folie ou hérésie ?
Sa conscience et sa raison n’admettant pas la postiche
Pour consacrer la grandeur des sentiments qui l’extasie ...

 
Si la Poésie est son violon d’Indre, sa passion,
Sa plume est l’archet glissant sur la cellulose...
Telle une symphonie, au gré de ses impulsions,
Il recompose la vie, de plain-pied, en virtuose ! ...

 
Si ses vers sont souvent perlés de larmes,
S’il y expose l’étonnante genèse de sa souffrance,
C’est parce que son drame le laisse sans voix et sans armes
Et qu’il témoigne ainsi d’une terrible désespérance ...


 
S’il refond sans cesse sa sensibilité , son espérance
Dans l’immense creuset ardent de la Poésie
Pour mieux remouler sa destinée en déshérence
Et retrouver ce bonheur dont il est en amnésie ...


 
Si maintes fois il remet sur le métier , son ouvrage,
Mots à maux , fil à fil, il tisse ses phrases
Hors du temps qui passe, lui infligeant ses outrages,
C’est pour en expurger son cauchemar, faire table rase ...


 
©René Poète. 1997


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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 08:00

 

 

 

Avide d’élucider les pourquoi et les mystères du monde et de l’existence , mon esprit commence à flotter et à divaguer dès que je commence à écrire, que je donne vie à la versification sur une feuille immaculée . Un seul regret pourtant, je n’aurai jamais le temps de tout lire, le temps de tout écrire, jamais celui d’avoir le fin mot...Seul la foi sauve, foi dans le verbe et la dialectique, foi dans la rhétorique, Foi dans le jeu des mots , de la métaphore et de la parabole, foi dans la vie!...

Avec la Poésie, être n’est pas un cauchemar et le jeu d’exister vaut presque toujours la chandelle que je rallume chaque matin pour dissiper une vague sensation d’absurdité et reprendre espoir en la vie . L’écrire reste à mes yeux, à ma conscience le plus beau des gestes, pour la vertu réparatrice des mots, parce qu’elle est mon dernier rempart, ma dernière arme, mon dernier refuge contre les maux de la vie , parce qu’elle reflète l’essentiel de mes préoccupations, de mes inquiétudes , de mes fantasmes ainsi que ma soif inextinguible d’émerveillement, mon besoin de me reformuler et à me remettre sans cesse en question sous son unique emprise et aussi , surtout parce-qu’elle est appelée à me "Survivre" !...

 

 

Pour moi, la Poésie n’est pas tout à fait innocente, elle n’est pas un jeu non plus; Elle procède à cette recherche du Bonheur qui puise dans la découverte de soi-même , la curiosité, l’imaginaire, la rencontre de l’autre, le partage des idées ; Les chemins qui s’y offrent sont multiples, sans exclusive . En Poésie tout est aux âmes et aux esprits, seul importe le plaisir que l’on prends à l’écrire, à la lire et à la faire partager.

René Poète Semur en Auxois 20 janvier

 

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 07:00

Photo ©René P

Au grand jardin de la poésie

"Je l’aurais voulu si joli

Ce poème en bleu et en rose

Cet instant de rêve et de pause

Dans le tumulte de la vie

Je l’aurais voulu si joli

Mon Amour en qui tout repose

Et que nul ne puisse ni ose

Douter que tu es dans ma vie."

Jean Ferrat (L’Embellie )

 

 

 

 

 

 

Au grand jardin de la poésie

J’y ai pris toute ma place

Pour y cultiver l’Amour et la fantaisie,

Pour que mon cœur ne reste pas de glace .

Faut-il être un homme honnête,

Avec ses idées, avec sa conscience

Pour être un bon , un vrai poète

Sans faiblesse et sans déficience ?

La Poésie est-elle une insolence

Quand nous lui connaissons ses exigences ?

Elle ne devient alors qu’indolence

Quand elle vient dulcifier mon existence.

Dans son unique splendeur ,

Elle sourd du fond de moi-même

Comme une immense clameur ;

Et je l’adresse à tous ceux que j’aime

Comme une insurrection de mon âme

Elle s’étend sur ma couche désertée ;

D’une grande sensibilité elle se réclame

Comme elle s’étale sur mon horizon éclairé

Elle est à la fois chant et complainte .

La Poésie est pour moi un cri du cœur ,

Du même souffle proférée, d’une même plainte

Qui me vient tout droit de l’intérieur

En moi elle résonne comme un roulement de tambour

Elle est mon chant, mon hymne à l’Amour !...

©René Poète.  Semur en Auxois , 21 Janvier 1997

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 Je voudrais dédier ma poésie à Monsieur Vaysse, mon professeur de français à l'école Jean Jaurès de Charenton le Pont  en 1959 (5ème technique). Il fut mon  véritable initiateur à la poésie Sans qui, je n'aurais peut-être jamais rien écris...

 

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(Antoine de St Exupéry) 

 

 

 
 

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