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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 08:00

Je pense encore à toi ...

J’ai cueilli ce brin de bruyère

L’automne est morte souviens-t’en

Nous ne nous verrons plus sur terre

Odeur du temps brin de bruyère

Et souviens-toi que je t’attends.

Guillaume Apollinaire ( l’adieu)

Quand le cauchemar s’intensifie

Que la vie sans toi devient un défi

Quand j’ai du mal à garder courage

Que je t’appelle, que j’enrage

Quand sans toi ma vie devient factice

Que le noir envahit mon cœur, subreptice

Quand sans cesse ton image m’obsède

Et qu’au désarroi soudain je cède

Quand un flot de souvenirs m’assaillent

Me déchire le cœur tel une dague qui saille

Quand je fonds dans un flot de larmes

Et qu’un vide profond me désarme

Quand la vie m’est désormais mascarade

Alors que pour toi mon cœur battait chamade

Quand tout me paraît sordide et dérisoire

Parce que vivre me semble si provisoire

Parce que le meilleur n’as pas été vécu

Que je me sens par le destin vaincu

Quand je croyais en toi dur comme fer

Et que le bonheur restait à faire

C’est toujours avec le même émoi

Que je te sens encore si près de moi

Même si je cherche dans les cieux

L’étonnante clarté de tes yeux

Espérant encore voir ton ombre

Je te cherche dans la pénombre

Dans la profondeur de mes rêves

Je te cherche encore sans trêve

Dans chacun des recoins de la maison

Je te recherche encore avec déraison

Et quand le petit jour enfin se lève

Tu marches encore dans mes rêves

Je pense encore à toi, je t’aime ...

©René P., Semur en Auxois 17Décembre 1998

 ©tous droits réservés, copie strictement interdite sans autorisation de l’auteur.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          

 

        

 

      

 

    

 

  

 

 

 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 00:00

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A tous ces mots d’amour

Que nul ne peut imaginer un jour

N’avoir jamais prononcés.

A  ce merveilleux voyage aux frontières de la vie

Qu’hier avec toi j’ai entrepris...

Josiane NORAS

Semur en Auxois (la queue du lac de Pont) photo ©RenéPoète

MA MUSE, JE T’AIMAIS

 

 

 

 

 

 

Quand je mesure tout ce chemin parcouru,

Tout ce qu’ensemble nous avons encouru

Tout ce passé, ce bonheur à jamais perdu

Où nous sommes tant aimés, éperdus...

Cette vie bâclée à courir après l’inaccessible

Sans cesse obligés à admettre l’inadmissible ;

Du malheur et des déceptions nous étions la cible

Vie de tracas, de sueurs et d’angoisses indicibles

 

Nous rêvions d’une vie plus juste, ensemble,

De connaître enfin un bonheur si vrai, si proche

De cette sensibilité qui nous soude, qui nous assemble,

Sans peur, sans peines et sans aucuns reproches.

 

Nous caressions l’espoir d’une prochaine embellie.

Du bon vin nous n’avons eu que la lie,

La routine, les ennuis et la lassitude,

Les tracas de la vie et ses vicissitudes ;

 

La peur des lendemains et les inquiétudes ;

Tout cela était passé sournoisement dans nos habitudes

Nous avait ôté, annihilé, neutralisé toutes envies

Tout ce qui était le sel de la terre, la fleur de la vie,

 

Jamais nous n’avons eu le bon grain, rien que l’ivraie

Plus rien ne nous animait ni ne nous enivrait.

La difficulté de l’exigence fondamentale nous désarmait

J’en aurais presque oublié que je t’aimais. 

 

Sur mes joues coulèrent mes larmes,

Contre la mort je suis resté sans armes

Quand tes yeux se sont fermés, tes lèvres closes

Comme jeune fleur, à peine tu étais éclose

 

J’en garde à jamais les séquelles, la rancœur,

La tristesse et la douleur m’ont frappé en plein cœur...

Quand chaque fois que de moi tu fut enceinte,

Je t’ai vénérée et adorée comme une sainte ;

 

De mes chers enfants tu fut la digne mère,

Lueur de joie dans l’océan de la vie amère

Très loin de tout ce qui me distrait ou m’amuse

Tu es et resteras désormais, celle que j’aime, ma muse...

 

 

 

© René Poète.( p0ete21@tiscali.fr ) Semur en Auxois, 18 avril 1996

 

 

33 TOUS CES MORCEAUX DE VIES

                                                                          
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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 07:00

 


N
ous nous retrouverons !...

 

 

13 CE MANQUE DE TOI
"Et s'il suffisait de quelques mots
Pour guérir de tous nos maux!..."

 

 

 

 

Il est d’étranges fantômes qui hantent ma mémoire.

Surtout quand je suis seul avec les idées noires...

Et me revient cette tristesse impossible à conclure ;

Ce chagrin, cette nostalgie de toi que je ne peux exclure...

De notre Amour vaguement inachevé, de cette nostalgie,

Est née cette étrange et persistante notion d’algie

De n’avoir pu atteindre, avec toi, les sommets de la félicité,

Bien qu’entre nous régnait la plus grande complicité...

Non je ne peux mettre ma mémoire en jachère

Pour oublier combien ta présence m’a été si chère...

Non je ne pourrai garder mon esprit inculte

Afin de pratiquer ce qui pourrait être un autre culte ! ...

©René Poète .9 août 1997

 

 

 

 

 

©Tous droits réservés, copie interdite sans l’autorisation expresse de l’auteur

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 07:00

 

Aujourd'hui 17ème anniverssaire du décès de mon épouse Nicole  le 9 mars 1995

AU BUCHER DE TON AMOUR

 

 

Mon amour il ne reste plus

 Que les mots notre rouge à lèvres

Que les mots gelés où s’englue

Le jour qui sans espoir se lève…

Louis Aragon (Les Amants séparés)

Ces mots deviendront notre unique trésor

Qui ceindront notre mémoire de lumière et d’or

Et d’un même cri, d’un même élan, d’un même cœur

Je t’en confectionnerai ce bouquet de fleurs.

o

 

Loin d’être tombée dans les ténèbres de l’oubli

Mon Amour pour toi se raffermit, se rétablit

Et tu reste si fidèle en mon cœur, si présente

Que je te dédie ma vie et tout ce qu’elle représente.

o

 

La seule femme tu es et resteras dans ma vie

Et sans toi, si peu de choses me font envie

Sinon l’irrésistible besoin de fondre en larmes

Puisque ton absence me laisse sans armes.

 

II

Au désert de ton absence je frissonne,

Dans ma tête les idées jaillissent et foisonnent.

Il ne m’est plus aucun plaisir qui ait un sens

Et mon âme est meurtrie de ton absence…

o

 

Souvent la nuit je me prends à parler aux étoiles

Scintillantes comme des diamants jetés sur une toile

Quel autre malheur sur moi que je ne puis partager

Dans une vie que le destin est parvenu à endommager ?

o

 

Dans le ciel diamanté je rêve encor de t’apercevoir,

Que ne donnerai-je de ce que je possède pour t’y entrevoir ?

Pour te dire combien je t’aime et de nouveau te caresser ?

Que ne donnerai-je pour pouvoir encor t’embrasser ?

o

 

Que ne donnerai-je pour pouvoir à nouveau t’étreindre

Bien après que je n’ai vu ta flamme s’éteindre ?

Pour revoir encor et toujours ton si beau sourire

Sans que rien ne puisse plus jamais le tarir…

 

III

J’aurais voulu que bien d’autres de mes lendemains

Restent encor et toujours entre tes deux mains...

J’aurais voulu que nos nuits restent enlacées

Sous l’empire d’un bonheur que rien ne puisse lasser...

o

 

J’aurais voulu subir encor l’emprise de ton regard

Au lieu de rester si seul, si triste et si hagard.

J’aurais encor voulu te regarder dans les yeux

Sans pouvoir dire qui de nous était le plus heureux...

o

 

J’aurais voulu être encor et à jamais ton ombre

Pour te suivre partout jusque dans la pénombre...

Au bûcher de ton Amour j’aurais voulu me consumer

Pour cette passion que je ne pouvais cesser d’assumer..

o

 

J’aurais voulu te faire connaître enfin le bonheur,

Entrevoir la sérénité sur ton visage à toute heure,

Te couvrir de multiples baisers que rien ne dénombre,

Te faire oublier à jamais nos jours les plus sombres...

o

 

L’espoir d’une embellie pour nous était ma seule quête

Tu étais de loin ma plus noble et belle conquête;

J’en suis maintenant à te chercher partout, esseulé

Et dans ma mémoire s’édifie pour l’éternité… ton Mausolée.

 

 

IV

Comme je voudrais encor pouvoir te toucher

Et chacune de nos nuits à tes côtés me coucher...

Comme je voudrais encor pouvoir te sentir

Près de moi et que tu ne puisses jamais repartir…

o

 

Comme je voudrais de nouveau surveiller ton sommeil

Te voir au-delà de mes rêves pour que m’émerveille

La vision éternelle et bienfaisante de ton serein visage

Que le temps ne puisse ternir ni éroder de ses outrages…

o

 

Comme je voudrais encor assister à tes réveils

Plein d’Amour pour toi, mes sens en éveil,

Aux premières lueurs du matin embrumées de rosée

Dans une nature, par la pluie, fraîchement arrosée...

o

 

Et voir ensemble se lever, sublime, le soleil

A l’horizon de tes yeux d’ambre et de vermeil

Voir encor sur tes lèvres ton si radieux sourire

Pour m’en délecter à satiété et m’en nourrir…

o

 

Je voudrais encore, de tes douces lèvres, m’abreuver,

A ton regard me piquer, me soumettre et m’aveugler,

Pouvoir encor te prendre, saisir ta délicate main

Pour te guider hors des ornières du chemin…

 

 

V

Pouvoir encor cultiver ensemble cet espoir salvateur

D’atteindre enfin l’embellie des jours meilleurs;

Naviguer tous deux sur les flots bleus de la vie,

Loin des remous, des tracasseries et de l’ennui...

o

 

Je voudrais encor sentir en toi ce cœur qui palpite

Quand à mon retour, vers moi tu te précipites;

Ressentir en ta présence une incomparable volupté,

Délice de la vie à deux, de notre complicité...

o

 

Je ressens ton absence avec une si cruelle acuité

Qu’il m’est encor difficile de l’admettre, de l’accepter,

Qu’il en reste dans mon cœur un vide si profond

Ton image se pérennise en ma conscience et ses tréfonds...

o

 

Qui à osé dire que la vie est un long fleuve tranquille ?

N’est-ce pas là une remarque quelque peu inhabile ?

Quand la notre fut un torrent si vif, si impétueux

Remplie d’écueils et de tourbillons tumultueux !...

 

VI

Comme je voudrais oublier toute cette tristesse

Qui me paralyse et m’englue dans la paresse…

Comme je voudrais ôter de mon cœur cette mélancolie

Et cueillir pour te les offrir toutes les plus belles encolies...

o

 

Comme je voudrais encore, ma chère compagne

Parcourir avec toi tous les sentiers de la campagne;

Te faire de si merveilleux bouquets de ces marguerites

Pour entretenir ton sourire et tout ce qu’il me suscite…

o

 

Comme je voudrais encor voir la douce brise jouer

Dans ta chevelure défaite, libre, et enjouée

Y discerner encor ces reflets du soleil qui l’irise

Dans ces instants si rares que ma mémoire sublimise...

o

 

Instants Sublimes, si fragiles et si rares à thésauriser

Que l’absolu destin ne veux de nouveau m’autoriser,

Que j’aurais voulu à jamais garder, immortaliser,

Idéalisés dans ma conscience désormais paralysée...

o

 

Pour toi Nicole, j’élève mon Amour au rang de religion! ...

Femmes exceptionnelles, comme toi, ne sont pas légions !...

A mes lèvres enfiévrées tu fut le miel et l’absinthe...

Pour l’éternité, dans mon cœur, je t’élève au rang de sainte ! ...

o

©René Poete. 

Semur en Auxois, 8 août 1998

Pour l'anniversaire de notre mariage, le 9 août 1969, jour de la st Amour 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 00:00

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JE PENSE ENCORE A TOI…

 

 

 

Quand le cauchemar s’intensifie

Que la vie sans toi devient un défi

Quand j’ai du mal à garder courage

Que je t’appelle, que j’enrage

Quand sans toi ma vie devient factice

Que le noir envahit mon cœur, subreptice

Quand sans cesse ton image m’obsède

Et qu’au désarroi soudain je cède

Quand un flot de souvenirs m’assaillent

Me déchire le cœur tel une dague qui saille

Quand je fonds dans un flot de larmes

Et qu’un vide profond me désarme

Quand la vie me semble désormais mascarade

Alors que pour toi mon cœur battait chamade

Quand tout me paraît sordide et dérisoire

Parce que vivre me semble si provisoire

Parce que le meilleur n’as pas été vécu

Que je me sens par le destin vaincu

Quand je croyais en toi dur comme fer

Et que le bonheur restait à faire

C’est toujours avec le même émoi

Que je te sens encore si près de moi

Même si je cherche dans les cieux

L’étonnante clarté de tes yeux

Espérant encore voir ton ombre

Je te cherche dans la pénombre

Dans la profondeur de mes rêves

Je te cherche encore sans trêve

Dans chacun des recoins de la maison

Je te recherche encore avec déraison

Quand le petit jour enfin se lève

Tu marches encore dans mes rêves

 

Je pense encore à toi, je t’aime…

 

©René Poète

 

 
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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 06:59
 
 
 

 voici un de mes poèmes que j' ai dédié à mon épouse, Nicole,  décédée à l'âge de 45 ans...

PLUS MORT QUE VIVANT ...

Chaste, elle paraissait ne pas être autre chose

Que la forme qui sort des cieux éblouissants;

Et de tous les rosiers elle semblait la rose

Et de tous les amours elle semblait l’ encens .

Victor Hugo (Claire)

Que me reste-t-il de cet ardent désir de vivre,

De cette joie, de cette sérénité qui délivre ?

Quand le printemps me devient automne

Et que la tristesse en mon cœur y détone

 

Quand je suis là persistant à t’ écrire ce poème

Pour te dire et te redire à quel point je t’ aime..

Ton image qui me hante est toujours en moi,

Persistante, qui me plonge dans le désarroi .

 

La solitude m’ est désormais si âpre et si pesante

Comme de te savoir si loin de moi , si absente .

Faut-il que la détresse me corrode , me ronge

Jusqu’ au plus profond de chacun de mes songes ?

 

Quand je m’ accroche avec persistance au passé

Par ce que je me trouve par l’ événement, dépassé

Je m’ accroche encore aux traits de ton visage

Ce qui n’ est pas pour moi sans danger ni dommage .

 

Il ne m’ est de peines si cruelles, si indicibles

Dont mon cœur meurtri se croyait invincible .

Il m’ est des idées, des sentiments si étranges

Qui jamais ne s’ élucident, un curieux mélanges .

 

Pourquoi ne devrai-je jamais la vie comprendre

Et toujours perdre raison à vouloir tout prendre?

Pourquoi toujours me perdre en conjectures

Dans les dédales d’ une existence sans texture ?

 

Faut-il toujours que jeunesse et beauté se flétrissent ?

Faut-il qu’ ainsi un jour mon cœur se meurtrisse ?

Sans ta présence, ton sourire, je suis las et pleurant,

Par ce que sans toi je suis plus mort que vivant ...

 

 ©René.Poète 
Semur en Auxois 1998

Tous droits réservés. copie,même partielle, strictement interdite.
 


 
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 00:00

Cœur blessé

 

 

J’ai la blessure au cœur,

Tant et tant de douleurs,

A toi il arrive que je rêve

De jour comme de nuit, j’en crève.

J’en étais complètement ivre

Et je croyais pouvoir vivre

Une belle histoire, comme dans un livre

De cette inconscience je me délivre...

J’ai le cœur plein d’amertume

Comme les vagues ont leur écume.

La nostalgie s’installe en moi ;

Tant de souvenirs me causent émoi...

Je peste, je pleure, je rage,

Comme soudain éclate l’orage.

Je te rencontrerais sans te chercher

Si tout était à recommencer.

J’ai pour toi des pensées tendres

Et je pleure la rose d’ambre.

Je cherche en toi la fleur cachée

Et je pleure déjà la fleur séchée

Te revoir un jour tiendrait du mirage

De cette certitude je m’enrage

La tristesse sourd du fond de mon cœur

Et se génère en moi une certaine rancœur

Ta mort me laisse soudain sans armes

A toi je pense et je fonds en larmes ;

Le présent est désormais souvenirs

Et le temps jadis occupe déjà l’avenir...

©René P.  Semur en Auxois, le 3 mai 1996

 

 

 

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 00:00

 

CAPITALE DE LA DOULEUR

 

 

 

 

 

La capitale de la douleur

Siège désormais dans mon cœur

Et mon esprit subtil et sagace,

De ton absence, toujours s’agace

Nous ne pourrons plus rien nous offrir,

Plus un regard, pas même un sourire,

Il ne me reste plus qu’a en souffrir

Jusqu’au moment de te rejoindre, mourir...

Je suis maintenant à la dérive,

Sur le fleuve de la vie, loin des rives

J’aurais tant désiré que tu restes en vie,

Combler tes désirs, tes moindres envies

Pour chaque jour, sans cesse te déifier,

Avec toi, le temps et le destin, défier.

Dormir toutes nos nuits ensemble

Et faire ce que bon nous semble ;

T’écrire chaque jour des poèmes

Mais est-ce si peu dire que je t’aime ? ...

Oui je connais maintenant ce malheur d’aimer,

Mais qui donc oserait m’en blâmer ?

Aimer jusqu’à en perdre la raison,

Aimer jusqu’au jour de l’oraison...

Oui je connais aussi une grande tristesse,

Est-ce pour moi une immense faiblesse ?

D’avoir des sentiments qui paraissent surannés

Pour un bouquet de belles roses fanées...

La blessure est encore bien trop fraîche,

Et la vie n’en est que plus amère, plus rêche

Il ne me vient nulle envie de joie ou de rire,

Si ce n’est tout juste que de te l’écrire...

Il y a tant de choses et d’événements de la vie

Qui nous usent, nous broient, nous laminent

Qui nous ôtent à jamais toutes joies, toutes envies

Qui nous blessent dans notre chair et nous minent ?

Toutes ces choses qui sans cesse nous écrasent,

Dont il faudrait d’urgence faire table rase...

Mais qu’est-il donc advenu de tous nos rêves,

Pour lesquels nous vivions et nous battions sans trêve ? ...

Je ne suis plus qu’un homme bien seul,

Que la morne vie fini de recouvrir de son linceul,

Sur une terre peuplée de vils et veuls rapaces

Sur cette Terre, poussière dans l’infini de l’espace...

 

©René Poète Semur en Auxois, le 23 juillet 1996

 

Tous droits réservés, copie interdite sans autorisation de l’auteur.

 

 

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 07:10

 

Il faudra du temps ... maman...
 
Pour que  mes tristes souvenirs ...
Deviennent moins souffrants ...
Pour qu'en mon âme  blessée ...
Tout redevienne comme avant ...
Pour que je puisse voir enfin ton sourire ...
Au delà de la mort ...
Sans souffrir encore ...
 
Il faudra du temps ...
 
Pour que le son de ta voix ....
Ne devie, Il faudra du temps ... maman...
 
Pour que  mes tristes souvenirs ...
Deviennent moins souffrants ...
Pour qu'en mon âme  blessée ...
Tout redevienne comme avant ...
Pour que je puisse voir enfin ton sourire ...
Au delà de la mort ...
Sans souffrir encore ...
 
Il faudra du temps ...
 
Pour que le son de ta voix ....
Ne devienne qu' un doux murmure ...
Pour que ton regard sur moi ...
Ne soit plus froidure ...
Je voudrais que tu calmes mes blessures ...
Je sens toujours ta présence ...
Mon chagrin , se nourrit par ton absence ...
 
Il me faudra du temps ....
 
Pour espérer et comprendre ...
Les adieux , couleur de cendres  ...
Au fond de mon âme  ...
C' est le néant ...
Je ressens toujours ton charme ...
L' odeur de ton parfum ...
Et , celui de tes larmes ...
 
Il me faudra du temps ...
 
Pour que je retrouve foi ...
Au mot , Je t' aime ....
Pour que je laisse tomber mes chaînes ...
Et , que je ferme les yeux tendrement sur toi ...
Pour que le souvenir de notre Amour ...
Trouve le repos , sur un nuage ...
Et , que j' aurai tourné la dernière page ....
 
Il me faudra du temps ...
 
Beaucoup de temps ...
Pour oublier , peut-être un jour ...
Que nous nous sommes aimés infiniment ...
Que tu étais ma vie et ma passion ...
Et que , maintenant notre amour ...
Vit dans une autre dimension ...
 
Il me faudra du temps ...
 
Pour  sécher mes larmes ...
Et mes maux ...
À la tristesse de t' avoir perdue...
Et , de sourire  à nouveau ...
Au merveilleux  privilège ...
De t' avoir , un jour connue ...
 
 
Il me faudra du temps ...
Beaucoup de temps ... plus qu' un doux murmure ...
Pour que ton regard sur moi ...
Ne soit plus froidure ...
Je voudrais que tu calmes mes blessures ...
Je sens toujours ta présence ...
Mon chagrin , se nourrit ...
Par ton absence ...
 
Il me faudra du temps ....
 
Pour espérer et comprendre ...
Les adieux , couleur de cendres  ...
Au fond de mon âme  ...
C' est le néant ...
Je ressens toujours ton charme ...
L' odeur de ton parfum ...
Et , celui de tes larmes ...
 
Il me faudra du temps ...
 
Pour que je retrouve foi ...
Au mot , Je t' aime ....
Pour que je laisse tomber mes chaînes ...
Et , que je ferme les yeux tendrement sur toi ...
Pour que le souvenir de notre Amour ...
Trouve le repos , sur un nuage ...
Et , que j' aurai tourné la dernière page ....
 
Il me faudra du temps ...
 
Beaucoup de temps ...
Pour oublier , peut-être un jour ...
Que nous nous sommes aimés infiniment ...
Que tu étais ma vie et ma passion ...
Et que , maintenant notre amour ...
Vit dans une autre dimension ...
 
Il me faudra du temps ...
 
Pour  sécher mes larmes ...
Et mes maux ...
À la tristesse de t' avoir perdu(e) ...
Et , de sourire  à nouveau ...
Au merveilleux  privilège ...
De t' avoir , un jour connu(e) ...
 
 
Il me faudra du temps ...
Beaucoup de temps ... ''
De la part de Karine P.
 
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 07:00
     
photo ©RenéPoète
 
   

DUN MÊME COEUR ...

 

 

D’un même cœur, d’une même pensée,

Toujours nous partagions les mêmes convictions

Souvent aussi, nous avions les mêmes idées

Sans d’aucune manière, renier notre condition ;

Nous avions en nous la même sensibilité

Et vivions notre amour fait de mutuelles concessions.

 

 

© René Poète. Semur en Auxois, 8 août 1995

 
 

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 Je voudrais dédier ma poésie à Monsieur Vaysse, mon professeur de français à l'école Jean Jaurès de Charenton le Pont  en 1959 (5ème technique). Il fut mon  véritable initiateur à la poésie Sans qui, je n'aurais peut-être jamais rien écris...

 

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Voici où risque de vous mener une attitude laxiste face à la montée de l'extrême droite, de la xénophobie et du fascisme

-------------------------------

Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître.

Ils achètent des choses

 toutes faites chez les marchands.

Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.

(Antoine de St Exupéry) 

 

 

 
 

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